Types de tumeurs : Il existe deux principaux types de tumeurs testiculaires
: les séminomateuses (qui évoluent lentement) et les nonséminomateuses (qui évoluent plus
rapidement).
Propagation locale : La majorité des cas se développent d'abord dans les
testicules puis peuvent se propager aux ganglions lymphatiques et, éventuellement, à
d'autres organes.
Signes initiaux discrets : Les premiers symptômes étant souvent minimes,
les autoexamens réguliers sont recommandés.
Les causes du cancer testiculaire sont parfois indéterminées, mais plusieurs facteurs de
risque ont été identifiés : Génétique : Un historique familial de cancer
testiculaire augmente les risques.
Cryptorchidie (testicule non descendu) : Cette anomalie congénitale est un
facteur de risque important.
Facteurs ethniques : Les hommes caucasiens présentent une incidence plus
élevée.
Expositions toxiques : L’exposition à certaines substances chimiques peut
contribuer au risque.
Les symptômes du cancer testiculaire varient en fonction de son stade : Masse ou
nodule dans un testicule : Ce symptôme est le plus fréquent et est souvent
indolore.
Lourdeur scrotale : Sensation de poids dans le scrotum.
Douleurs abdominales ou lombaires : Indiquent parfois une propagation de la
tumeur.
Gynécomastie : Un gonflement mammaire peut être causé par des tumeurs
produisant des hormones.
Les méthodes diagnostiques incluent : Examen clinique : Palpation pour
détecter toute masse anormale.
Échographie : Permet de différencier les masses solides des kystes.
Marqueurs tumoraux sanguins : AFP, HCG et LDH sont souvent élevés dans le
cancer testiculaire.
Imagerie (scanner ou IRM) : En cas de suspicion de métastase, des examens
d’imagerie complémentaire sont réalisés.
Les options de traitement sont adaptées au type et au stade de la maladie : Chirurgie
(orchidectomie) : L’ablation du testicule affecté est le traitement
principal.
Chimiothérapie : Efficace dans les cas avancés ou nonséminomateux.
Radiothérapie : Parfois utilisée pour traiter les séminomes après
chirurgie.
Suivi posttraitement : Surveillance pour détecter toute récidive.
Centres d’oncologie spécialisés : Prise en charge pour le traitement
complet, incluant chirurgie et thérapies.
Cliniques de fertilité : Pour la préservation de la fertilité avant
traitement.
Cliniques d’imagerie médicale : Pour le suivi des marqueurs et examens
d’imagerie.
Psychologues
: Un soutien psychologique peut être nécessaire pour gérer les aspects émotionnels.
Le cancer testiculaire, bien que rare, reste l'un des cancers les plus traitables, avec des
taux de guérison élevés, notamment lorsqu'il est détecté tôt. Un diagnostic rapide et un
traitement adapté permettent de minimiser les risques de propagation et d'améliorer les
chances de guérison. Les hommes jeunes, en particulier ceux présentant des facteurs de
risque, doivent être vigilants et effectuer des autoexamens réguliers pour détecter toute
anomalie. Il est essentiel de soutenir les patients non seulement dans le cadre médical mais
aussi dans l'aspect psychologique et la préservation de leur fertilité. Les soins de
qualité, les suivis réguliers après traitement et les équipes de soutien sont cruciaux pour
garantir un retour à une vie normale.
Cliniques d’imagerie médicale : Pour le suivi des marqueurs et examens
d’imagerie.
Psychologues
: Un soutien psychologique peut être nécessaire pour gérer les aspects émotionnels.