Les vertiges sont une sensation de mouvement ou de déséquilibre qui survient généralement en l'absence de tout mouvement réel.
Ils peuvent être accompagnés de nausées, de vomissements, et d'une sensation de désorientation.
Contrairement à l'étourdissement, qui se caractérise par une sensation de faiblesse, les vertiges sont perçus comme une illusion de mouvement.
Les vertiges peuvent être classés en deux grands types :
Vertiges périphériques : Ces vertiges proviennent généralement des structures de l’oreille interne, telles que le système vestibulaire, qui régule l'équilibre.
Vertiges centraux : Ces vertiges sont liés à des troubles du cerveau ou du tronc cérébral, affectant les centres de contrôle de l'équilibre.
Sensation de rotation ou de mouvement : La personne a l'impression que son environnement tourne autour d’elle ou qu'elle-même tourne sur place.
Nausées et vomissements : Ces symptômes accompagnent souvent les vertiges, surtout lorsqu'ils sont intenses.
Difficulté à maintenir l'équilibre : Les vertiges peuvent rendre difficile la station debout ou la marche.
Sensation de flottement ou de tête légère : Un vertige moins intense peut être ressenti comme une perte d'ancrage dans l'espace.
Les vertiges peuvent être causés par une variété de facteurs, allant des problèmes bénins de l'oreille interne à des pathologies plus graves affectant le cerveau.
Vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) : C’est l’une des causes les plus fréquentes de vertiges. Elle est causée par des cristaux de calcium déplacés dans l'oreille interne, perturbant l'équilibre.
Maladie de Menière : Une condition chronique de l'oreille interne, qui provoque des épisodes de vertiges, des bourdonnements d'oreilles et une perte auditive.
Névrite vestibulaire : Une inflammation du nerf vestibulaire, souvent causée par une infection virale, peut entraîner des vertiges sévères.
Accident vasculaire cérébral (AVC) ou accident ischémique transitoire (AIT) : Les vertiges peuvent aussi être un signe d'un AVC ou d’un AIT, surtout lorsqu'ils sont accompagnés de symptômes neurologiques.
Troubles neurologiques : Des conditions comme la sclérose en plaques, les tumeurs cérébrales ou des maladies dégénératives peuvent perturber les centres de contrôle de l'équilibre dans le cerveau.
Hypotension orthostatique : Une chute de pression artérielle en position debout peut provoquer une sensation de vertige.
Infections ou blessures de l'oreille interne : Les infections de l'oreille ou les traumatismes peuvent perturber l'équilibre et provoquer des vertiges.
Les vertiges peuvent être associés à différents symptômes, qui varient en fonction de leur cause sous-jacente. Les symptômes peuvent être classés en symptômes généraux et spécifiques.
Sensation de mouvement : La personne a l'impression que son environnement tourne autour d’elle ou que tout est en mouvement, même sans bouger.
Naissance de nausées ou vomissements : Les vertiges graves peuvent entraîner des nausées ou des vomissements, rendant l’expérience très désagréable.
Perte d'équilibre : Les vertiges peuvent rendre difficile le fait de se tenir debout ou de marcher, augmentant le risque de chutes.
Sensation de tête légère : Un vertige moins intense peut être ressenti comme une sensation de flottement ou de désorientation.
Vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) : Des vertiges survenant avec des changements de position de la tête, comme se coucher ou se lever.
Maladie de Menière : Des vertiges accompagnés de bourdonnements d'oreilles (acouphènes), de perte auditive et parfois de pression dans l'oreille.
Névrite vestibulaire : Des vertiges persistants, souvent associés à des nausées sévères, sans perte auditive.
Accident vasculaire cérébral (AVC) : Des vertiges accompagnés de symptômes neurologiques comme des troubles de la parole, une faiblesse musculaire ou une paralysie.
Troubles cérébraux : Des vertiges associés à des troubles neurologiques plus complexes, comme une perte de coordination ou des difficultés à parler.
Le diagnostic des vertiges repose sur une évaluation approfondie des antécédents médicaux, un examen clinique, et souvent des tests d’imagerie et d’équilibre.
Examen clinique : Le médecin évalue les symptômes, effectue des tests neurologiques et vestibulaires pour déterminer l’origine des vertiges.
Tests vestibulaires : Des tests comme le test de dixit-vertige, ou la manœuvre de Dix-Hallpike, permettent de diagnostiquer le VPPB en reproduisant les symptômes.
Imagerie cérébrale :
Scanner cérébral (CT scan) : Utilisé pour détecter des anomalies structurelles, comme des tumeurs ou des AVC.
IRM cérébrale : Permet de visualiser des lésions dans le cerveau qui peuvent être responsables de vertiges.
Électrocochléographie : Pour évaluer les fonctions de l’oreille interne et du nerf vestibulaire.
Tests auditifs : L'audiométrie permet de détecter une perte auditive associée à des troubles vestibulaires, comme dans la maladie de Menière.
Le traitement des vertiges dépend de leur cause sous-jacente. L'objectif est de traiter la condition à l'origine des vertiges et de soulager les symptômes.
Manœuvres de rééducation vestibulaire : Des techniques de physiothérapie vestibulaire, comme la manœuvre de Epley, sont utilisées pour traiter les vertiges positionnels bénins (VPPB).
Chirurgie : En cas de vertiges graves et persistants, comme dans la maladie de Menière ou des lésions vestibulaires sévères, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Traitement des causes neurologiques : Si les vertiges sont causés par un AVC, une tumeur cérébrale, ou un autre trouble neurologique, un traitement spécifique sera prescrit en fonction du diagnostic.
Rééducation vestibulaire : La rééducation permet de renforcer l’adaptation du système vestibulaire et de réduire la fréquence et l'intensité des vertiges.
Soins de soutien : En cas de vertiges chroniques, un soutien psychologique et des conseils sur l’adaptation au quotidien peuvent être bénéfiques pour améliorer la qualité de vie.
La télémédecine permet aux patients de bénéficier d’un suivi régulier par vidéo-consultation pour surveiller l’évolution de leur état et ajuster le traitement si nécessaire.
Ce suivi est particulièrement utile pour les patients vivant dans des zones reculées ou ayant des difficultés à se déplacer.
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Diagnostic, suivi du traitement et gestion des symptômes.
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Suivi des symptômes, prescriptions pour des examens et orientation vers les spécialistes en cas de besoin.
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