Les calculs peuvent varier en taille, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Voici les principales caractéristiques :
Formation de dépôts solides : Ces calculs peuvent obstruer les voies biliaires et causer une accumulation de bile.
Deux types principaux de calculs : Les calculs de cholestérol, les plus courants, et les calculs pigmentaires (souvent dus à une accumulation de bilirubine).
Possibilité de complications : Les calculs peuvent entraîner une cholécystite (inflammation de la vésicule biliaire), une pancréatite, ou une cholangite (infection des voies biliaires).
La formation de calculs biliaires est influencée par plusieurs facteurs génétiques et environnementaux :
Facteurs génétiques : Certaines personnes ont une prédisposition héréditaire.
Régime alimentaire : Une alimentation riche en graisses et pauvre en fibres peut augmenter le risque de formation de calculs.
Obésité : L’excès de poids est un facteur de risque important pour les calculs de cholestérol.
Certaines maladies : Les maladies du foie et de l’hémoglobine (comme l’anémie falciforme) sont associées à une augmentation du risque.
Grossesse et hormones : Les niveaux élevés d’œstrogène durant la grossesse ou chez les personnes prenant des traitements hormonaux peuvent également influencer la formation de calculs.
Les symptômes varient en fonction de la taille et de la position des calculs :
Douleur abdominale intense : La douleur, appelée colique biliaire, est localisée dans la partie supérieure droite de l'abdomen.
Nausées et vomissements : La présence de calculs peut causer des nausées, en particulier après un repas riche en graisses.
Jaunisse : En cas d'obstruction des voies biliaires, la jaunisse peut survenir, accompagnée d’un jaunissement de la peau et des yeux.
Fièvre et frissons : Ces symptômes sont souvent liés à une infection biliaire (cholangite).
Le diagnostic repose sur un ensemble d'examens d'imagerie et d'analyses sanguines :
Échographie abdominale : L'échographie est l'examen de première intention pour visualiser les calculs.
Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) : Utilisée pour diagnostiquer et traiter les calculs situés dans les voies biliaires.
IRM des voies biliaires : Une alternative non invasive à la CPRE, elle fournit des images précises des canaux biliaires.
Analyses de sang : Pour détecter des signes d'infection ou d'obstruction, incluant une augmentation de la bilirubine et des enzymes hépatiques.
Modifications alimentaires : Adopter une alimentation saine et équilibrée peut réduire la formation de nouveaux calculs. Il est recommandé de privilégier des repas faibles en graisses saturées, riches en fibres, et d’éviter les repas copieux qui sollicitent excessivement la vésicule biliaire.
Contrôle du poids : L’excès de poids est un facteur de risque pour la formation de calculs biliaires. La perte de poids graduelle et saine, par exemple en pratiquant une activité physique régulière, peut aider à prévenir la formation de nouveaux calculs tout en réduisant les symptômes.
Hydratation adéquate : Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée aide à maintenir un bon fonctionnement de la vésicule biliaire et favorise l’élimination des déchets du système.
Éviter les repas trop riches ou trop fréquents : Les repas gras ou lourds peuvent stimuler la vésicule biliaire de manière excessive, augmentant la douleur ou le risque de complications. Il est préférable de prendre des repas plus petits et plus fréquents, et d’éviter les aliments qui peuvent causer des irritations.
Chirurgie de la vésicule biliaire : Si les calculs sont symptomatiques ou causent des complications (comme une inflammation ou une obstruction), une intervention chirurgicale pour retirer la vésicule biliaire, appelée cholécystectomie, est souvent recommandée. Cette opération peut être réalisée par chirurgie traditionnelle ou par laparoscopie, moins invasive.
Dissolution des calculs : Dans certains cas, des méthodes non chirurgicales peuvent être envisagées, comme l’utilisation d’ondes de choc pour fragmenter les calculs ou l’introduction de certaines techniques pour dissoudre les calculs biliaires à base d'acides. Cependant, ces options sont rarement utilisées et ne conviennent pas à tous les types de calculs.
Éviter l'alcool : La consommation excessive d'alcool peut exacerber les problèmes biliaires. Il est conseillé de limiter ou d'éviter l'alcool pour prévenir l’aggravation des symptômes.
Surveillance médicale : Dans les cas où les calculs sont petits ou asymptomatiques, un suivi médical régulier peut être recommandé pour surveiller l’évolution de la situation et déterminer si un traitement supplémentaire est nécessaire.
Chirurgiens spécialisés : Pour la cholécystectomie et d’autres interventions.
Gastroentérologues : Spécialistes en CPRE et gestion des pathologies biliaires.
Centres d’imagerie : Essentiels pour les diagnostics par échographie ou IRM.
Cliniques spécialisées en soins digestifs : Proposant des traitements non invasifs et des suivis.
En conclusion, bien que les calculs des voies biliaires nécessitent une prise en charge spécifique, il existe diverses options de traitement pour prévenir les complications. WIC-DOCTOR permet d'accéder à des spécialistes et des centres de soins adaptés pour un suivi optimal.
Chirurgiens spécialisés : Pour la cholécystectomie et d’autres interventions.
Gastroentérologues : Spécialistes en CPRE et gestion des pathologies biliaires.
Centres d’imagerie : Essentiels pour les diagnostics par échographie ou IRM.
Cliniques spécialisées en soins digestifs : Proposant des traitements non invasifs et des suivis.