Le cancer de la vulve est une forme de cancer gynécologique qui se développe dans les cellules de la vulve, la zone extérieure des organes génitaux féminins. Ce cancer est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui rend la détection précoce et le suivi médical essentiels pour optimiser le pronostic.
Localisation : La vulve est la partie externe des organes génitaux féminins, composée de la lèvre externe (grandes lèvres), des lèvres internes (petites lèvres), du clitoris et du vestibule vaginal.
Types principaux :
Carcinome épidermoïde : Le type le plus courant, représentant environ 90% des cas. Ce cancer se forme dans les cellules squameuses qui recouvrent la vulve.
Carcinome basocellulaire : Moins fréquent, souvent moins agressif.
Carcinome à cellules de Merkel : Très rare et plus agressif, il a tendance à se développer rapidement.
Autres formes : Des types moins courants de cancers peuvent également affecter la vulve, comme l'adénocarcinome ou le mélanome vulvaire.
Pronostic : Le pronostic varie en fonction du type, du stade et de la localisation de la tumeur. Un diagnostic précoce est essentiel pour augmenter les chances de guérison.
Les causes exactes du cancer de la vulve sont encore mal comprises, mais plusieurs facteurs de risque peuvent augmenter la probabilité de développer cette pathologie.
Infections à papillomavirus humain (HPV) : L'infection par certains types de HPV, en particulier les types 16 et 18, est l'un des principaux facteurs de risque du cancer de la vulve, notamment en raison de leur capacité à provoquer des lésions précancéreuses.
Âge : Le cancer de la vulve survient principalement chez les femmes âgées de plus de 60 ans, bien que des cas plus jeunes puissent également être diagnostiqués.
Système immunitaire affaibli : Les femmes ayant un système immunitaire affaibli, par exemple en raison du VIH ou des traitements immunosuppresseurs, présentent un risque accru.
Antécédents de cancer : Les femmes ayant des antécédents de cancer du col de l'utérus, du vagin ou de la vulve ont un risque plus élevé de développer un cancer vulvaire.
Maladies de la peau : Les femmes souffrant de certaines affections cutanées chroniques, telles que le lichen scléreux ou le lichen plan, peuvent avoir un risque accru de cancer de la vulve.
Tabagisme : Fumer est un facteur de risque bien connu pour de nombreux cancers, y compris le cancer de la vulve.
Les symptômes du cancer de la vulve peuvent varier en fonction de la taille et de la localisation de la tumeur, mais certains signes doivent être particulièrement surveillés.
Démangeaisons vulvaires persistantes : Cela peut être l'un des premiers signes, souvent associé à une sensation de brûlure ou d'irritation.
Saignements anormaux : Des saignements en dehors des règles ou après les rapports sexuels peuvent indiquer un cancer de la vulve.
Douleur ou sensibilité : Une douleur ou une gêne dans la région vulvaire, particulièrement lors des rapports sexuels, peut être un signe.
Modification de l'apparence de la vulve : L'apparition de lésions, de nodules ou de plaies sur la vulve qui ne guérissent pas doit alerter.
Augmentation de la taille des ganglions lymphatiques inguinaux : Si la tumeur s'est propagée, les ganglions lymphatiques situés dans l'aine peuvent devenir enflés.
Le diagnostic du cancer de la vulve repose sur une évaluation clinique approfondie et des examens complémentaires pour confirmer la présence de cellules cancéreuses.
Examen clinique : Un examen physique de la vulve par un gynécologue ou un oncologue est essentiel pour identifier des anomalies visibles comme des plaies ou des lésions.
Colposcopie : Cette procédure consiste à examiner la vulve sous un microscope spécial pour identifier des lésions suspectes. Un test de l'acide acétique peut également être effectué pour mieux visualiser les anomalies.
Biopsie : Un échantillon de tissu de la vulve est prélevé et analysé en laboratoire pour détecter des cellules cancéreuses.
Imagerie : Des examens d'imagerie, tels que l'échographie, la tomodensitométrie (CT) ou l'IRM, peuvent être utilisés pour évaluer l'étendue du cancer et rechercher des métastases dans les ganglions lymphatiques ou d'autres organes.
Examen des ganglions lymphatiques : Des biopsies des ganglions lymphatiques inguinaux peuvent être nécessaires pour déterminer si le cancer s'est propagé.
Le traitement du cancer de la vulve dépend du type, du stade et de l'étendue de la tumeur. Les principales options de traitement incluent la chirurgie , la radiothérapie , et dans certains cas, la chimiothérapie .
Chirurgie : La chirurgie est la principale méthode de traitement du cancer de la vulve. Elle consiste à retirer la tumeur ainsi qu'une partie ou la totalité de la vulve si nécessaire. Dans certains cas, une lymphadénectomie (ablation des ganglions lymphatiques inguinaux) peut être pratiquée.
Radiothérapie : La radiothérapie peut être utilisée pour traiter les cancers localisés ou après la chirurgie pour détruire les cellules cancéreuses restantes. Elle est également utilisée pour les cancers non opérables ou lorsqu'une récidive est suspectée.
Chimiothérapie : La chimiothérapie est rarement utilisée seule, mais elle peut être proposée dans les cas de cancer vulvaire avancé, souvent en complément de la chirurgie ou de la radiothérapie.
Immunothérapie et thérapies ciblées : Dans certains cas, des traitements ciblant les cellules cancéreuses spécifiques, ou stimulant le système immunitaire, peuvent être envisagés, notamment pour les formes avancées du cancer.
Suivi posttraitement : Un suivi régulier est essentiel pour vérifier que le cancer ne récidive pas, avec des examens gynécologiques réguliers, des biopsies et des tests d’imagerie si nécessaire.
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Les centres spécialisés en oncologie gynécologique offrent une prise en charge complète du cancer de la vulve, de la chirurgie à la radiothérapie, en passant par la chimiothérapie.
Services :
Consultations avec des oncologues gynécologues spécialisés dans le cancer de la vulve.
Chirurgie de la vulve et des ganglions lymphatiques.
Suivi postchirurgical et traitements adjuvants (radiothérapie, chimiothérapie).
Les centres de radiothérapie sont spécialisés dans le traitement des cancers vulvaires localement avancés ou récidivants par radiothérapie ciblée.
Services :
Radiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses locales ou résiduelles après la chirurgie.
Suivi après radiothérapie pour évaluer les effets secondaires.
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Services :
Consultations à distance avec des oncologues gynécologues spécialisés.
Suivi personnalisé des traitements et des effets secondaires.
Support médical à distance , notamment pour le suivi postchirurgical et la gestion des soins palliatifs.
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